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Les trois phases du travail : une vision physiologique et hormonale

Un accouchement physiologique suit trois grandes phases, chacune orchestrée par un équilibre hormonal précis.


Comprendre cette progression transforme la manière d’aborder l’accouchement : on sait où on en est, ce qui se passe, et comment accompagner son corps.


Préparation accouchement
Préparation accouchement

La phase de latence : l’entrée dans le travail


La phase de latence, c’est le moment où le corps “s’organise”. Les contractions commencent à apparaître, mais elles sont souvent irrégulières, parfois espacées, parfois rapprochées, et encore facilement gérables.


Tu peux encore parler, rire entre les contractions, répondre à des messages, hésiter entre “est-ce que c’est le vrai travail ou pas encore ?”.

Pendant cette phase, le col commence à se modifier : il s’assouplit, s’efface et, progressivement, s’ouvre. Ton corps prend son temps. C’est une étape où le mental a besoin d’intégrer : “Ça y est, ça commence vraiment”.


Le maître-mot ici, c’est la patience. Ce n’est pas le moment de s’épuiser, mais de se reposer autant que possible, de manger léger, de boire, de préserver ton énergie pour la suite.


La phase active : le travail s’installe vraiment


La phase active, c’est le moment où les choses deviennent sérieuses. Les contractions deviennent plus longues, plus intenses et plus régulières. Tu sens que tu as besoin de te concentrer, de te tourner vers l’intérieur. Tu parles moins, tu cherches une position qui t’aide, tu entres dans un autre état de conscience.


Sur le plan physiologique, l’ocytocine augmente et les contractions deviennent vraiment efficaces pour ouvrir le col et aider le bébé à descendre.

C’est aussi le moment où la mobilité du bassin devient précieuse : se balancer, s’appuyer, changer de position, utiliser la gravité…

tout ce qui permet au bébé de trouver son chemin.

Ton environnement peut faire une grande différence : lumière douce, peu de bruit, une présence rassurante.


La phase de transition : le sommet avant la naissance


La phase de transition est souvent vécue comme la plus intense, mais aussi la plus courte. C’est le “virage” entre le travail d’ouverture du col et le moment où le bébé va naître.


Beaucoup de femmes décrivent alors un sentiment de débordement, l’envie de tout arrêter, la sensation de ne plus y arriver. Tu peux avoir l’impression de perdre tes repères : c’est normal.

Hormonalement, c’est un moment de pic d’adrénaline.


Cette hormone va te donner le coup de boost nécessaire pour la suite : l’envie de pousser, le regain d’énergie, l’hyperconcentration sur la naissance imminente.


Le corps, lui, sait parfaitement ce qu’il fait. Ce que tu peux faire, c’est t’appuyer sur ton entourage, ton souffle, et te rappeler que si c’est si intense, c’est justement parce que la naissance est proche.


Un processus fluide, pas un examen à réussir


Connaître les trois phases du travail, c’est entrer dans l’accouchement avec des repères clairs.

Cela ne rend pas l’expérience moins intense, mais cela l’éclaire : tu comprends ce qui se passe, pourquoi ton corps change d’état, pourquoi certaines émotions surgissent, pourquoi ton besoin d’intimité augmente. La physiologie devient alors un guide, et non une source de peur.


Si tu souhaites approfondir ces mécanismes, comprendre comment le mouvement soutient chaque phase et apprendre comment accompagner ton corps pendant le travail, tu peux découvrir Birth Flow, mon accompagnement dédié à vivre ton accouchement avec plus de confiance, de clarté et de puissance.

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